Certaines fois je fais mes choix en toute connaissance de cause s’agissant des concerts sur lesquels je demande/accepte des accréditations. C’est à dire que j’y vais car je connais la tête d’affiche (voir le groupe en ouverture) ou que l’on m’en a parlé. D’autres fois, je pars à l’aveuglette dans le but de me laisser surprendre par des découvertes. Pour cela, je vois passer une date puis j’écoute un son ou deux et si cela attise ma curiosité je fonce !

Le 31 janvier dernier, j’ai plutôt eu la main chanceuse dans mon choix d’aller voir Rotterdames et Alone and me à la Boule noire grâce à Concertmag (où vous retrouverez aussi ma chronique ici présente, je vous mettrai le lien en fin d’article)… Car au-delà du concert de base (les premiers susmentionnés qui organisaient leur release party. Je vous en dis plus dans un article dédié), je suis tombée sur une première partie qui, n’ayons pas peur des mots, CASSAIT LA BARAQUE !!! J’étais certes dans de bonnes conditions pour l’accueillir à sa juste valeur (en confiance)… En effet, je me suis rendue compte en potassant en vue de ma future chronique que des gens que je connais bien et qui en général ont un assez bon goût (enfin proche de ceux que je peux avoir) l’entouraient ou l’avaient déjà programmé. On se demande d’ailleurs comment j’ai fait pour passer à côté aussi longtemps… Et je ne pense pas vous mentir en vous disant qu’il vous faut absolument découvrir Alone and me !!!

Derrière ce mystérieux pseudo se cache Emilie Clem : un mélange de douceur et de puissance. Une voix suave qui fait résonner la langue de Shakespeare dans une déferlante de loops et d’effets venant occuper l’espace d’une manière efficace et qui vous font oublier assez rapidement que l’artiste est seule sur scène ! Une esthétique electro-rock-acoustique des plus agréables avec une recherche sur ses textures de voix. Une énergie tantôt retenue et exprimée le long des six cordes de la guitare acoustique reliée à toute cette mécanique, tantôt plus explosive dans le chant comme dans la possession de l’espace scénique. On peut souligner le beau travail effectué de concert avec son ingé son [pour être mis en valeur, un tel travail a toujours besoin d’une personne de l’ombre qui sait se mettre au service de la sensibilité de l’artiste pour valoriser sa musique].

Son EP HARMONY est sorti le 18 février 2018. Il est présenté comme le « parcours personnel d’une personne qui part à la recherche d’elle-même pour trouver l’harmonie. » Un véritable combat d’une certaine manière qui se marie bien avec l’entrée en scène du jour (et son écho pour la sortie de scène) : c’est vêtue d’un manteau en fourrure qu’Emilie vient à notre rencontre. Elle le quitte ensuite pour entrer dans la lumière tel un boxeur entrant sur le ring. Et nous avons bien été mis KO par ce magnifique « one woman band. »

Voici quelques clichés de ce super concert.

Les photos sont non libres de droit.

Page facebook : https://www.facebook.com/aloneandme/

Site internet : https://aloneandme.com/?fbclid=IwAR0ALbKbRRBqs3rt8mguWfcMmCaOKdlLWoJg6YQ-lqPV1TfB5QfPDEbMe2g

Prochaines dates :

– Le 7 Mars au Cabaret Pop – Gap
– Le 8 Mars au Royal – Journée Internationale de la Femme – Gap
– Le 9 mars aux Arcades – Provock Session #21 – dans le cadre de la journée de la Femme – Aix en Provence

Retrouvez cette chronique également sur Concertmag avec qui je collabore régulièrement : https://www.concertmag.net/alone-and-me-de-lelectro-rock-acoustique-addictif/