Auteur : lapetitecomtessephotographies

Devenue "la petite comtesse" au fil de mes lectures de jeunesse et le fameux personnage sujet à tant de malheurs... Ce pseudo se veut porte-bonheur depuis une dizaine d'années pour mon activité. De "j'aime prendre des photos", je suis passée à "je suis photographe". Il faut prendre la mesure de ses rêves, saisir les envies suscitées par mon petit bonhomme de chemin et assumer ses ambitions. Progresser et créer pour toujours plus partager mes découvertes et coups de cœur. Ici vous retrouverez donc mes "live reports" de concerts en appui à mes photos. De temps à autres, je m'accorderai sans doute une parenthèse en shootant pour d'autres représentations artistiques. Car le spectacle vivant dans son ensemble a plus d'un tour dans son sac et nous offre de belles perspectives. Nous aurions tort de nous en priver.

ROTTERDAMES : une Release party aux airs de ballade citadine dans un univers pop-rock (La Boule Noire 31 janvier 2019)

« Rotterdames », un nom qui sonne un peu comme le nom d’une ville que vous avez envie d’arpenter pour en découvrir les bâtisses comme les rues sinueuses plus cachées… Cela tombe bien c’est à peu de choses près le programme proposé par le groupe qui porte … Continuer la lecture de ROTTERDAMES : une Release party aux airs de ballade citadine dans un univers pop-rock (La Boule Noire 31 janvier 2019)

Isabelle Georges « Oh la la » : le charme à la française au Bal Blomet (26 janvier 2019)

Je ne sais pas le pourquoi du comment de la chose mais mon subconscient a retenu un jour le nom d’Isabelle Georges. J’ai dû probablement tomber sur un reportage, un article ou entendre quelqu’un en parler. Il se pourrait même bien que ce quelqu’un soit … Continuer la lecture de Isabelle Georges « Oh la la » : le charme à la française au Bal Blomet (26 janvier 2019)

THÉ VANILLE à la maroquinerie, 10 janvier 2019

Certaines saveurs peuvent être des madeleines de Proust pour un individu. Etant plus jeune, j’avais une nourrisse amatrice de thé… Notamment, d’une saveur vanille. Plutôt intrigant pour un enfant car cet arôme est souvent présent dans les sucreries qui lui sont dédiées… Et quand tu goûtes, tu découvres un mélange de force (provoquée par une légère amertume et par la théine énergisante) et de douceur (avec un arôme léger et une odeur qui vient chatouiller les papilles).

C’est avec cette image en tête que je suis partie pour découvrir le groupe « Thé Vanille ». Et les sensations ressenties à leur écoute ont été assez proches finalement, d’où l’anecdote autour de leur nom. Le tout a eu lieu alors que je prenais les clichés que vous trouverez ci-après pour Concertmag.net.

A la maroquinerie le 10 janvier dernier, Thé Vanille ouvrait la soirée pour No Money Kids.

Quand vous arrivez dans le hall d’attente du « Motel Vanilla »* et avant même que les membres du groupe débarquent sur la scène, vous êtes accueillis par un univers « pop’n’roll » déjà présent par touches. Au centre, des claviers et un micro surveillés par des petits dinosaures. Sur la droite, un pedalboard gigantesque dans le coin qui devrait être celui du guitariste, avec un nombre impressionnant d’effets, de switchs et autres petites douceurs permettant de travailler un joli son d’électrique. Ce son est amplifié par un micro (de basse?) calé au niveau des cordes graves de la guitare afin d’accentuer les contrastes entre aigus et basses. A gauche, une batterie. Les bases sont posées.

*C’est le nom de leur 1er EP composé de 6 morceaux, rejoint en décembre dernier par « In Pillows », leur 1er EP Unplugged.

Notons dans ces détails un premier signe de l’attachement au graphisme et à la création d’un imaginaire autour des titres. Ils nous appelent à voyager au cœur d’une histoire de rencontres entre des personnages imaginaires qui découvrent peu à peu et ensemble le monde qui les entoure. Je vous conseille de jeter un œil (et une oreille) à leur site pour vous imprégner de cet univers : http://www.thevanillemusic.com/. Cet attachement est aussi visible dans le choix des tenues portées sur scène qui ne doivent rien au hasard.

20h : le groupe tourangeau fait son entrée et les premières notes résonnent enfin. S’enchainent alors des titres efficaces, un peu fous et desservis par un trio chant/guitare/voix-claviers qui a su séduire le public présent sur place. On sent déjà une habitude (et même un amour) du live ainsi qu’une vraie complicité entre les membres. Cela fait plaisir à voir comme à entendre !!! Le chant servi par une voix puissante et douce à la fois part encore plus dans des confins lointains par des effets de reverb’, de la disto’, des flangers… gérés d’une main de maître par Pierre, l’ingé son du groupe. Les jeux de guitare et de batterie sont puissants et vous emportent dans un tourbillon étrange et enivrant. De plus, nous n’assistons pas à un concert, nous sommes dans le concert (vous saisissez la subtilité ?). La chanteuse n’hésite pas à nous interpeler et à descendre tâter la température dans la fosse. Cela permet aussi à l’énergie de se propager un peu plus encore aux quatre coins de la salle.

Les photos sont non libres de droit

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Si vous en avez l’occasion, partez à la rencontre de Valentin (le guitariste), Théo (le batteur) et Nasta (la chanteuse/les claviers).

Leur page facebook : https://www.facebook.com/thevanillemusic/

NO MONEY KIDS à la maroquinerie, 10 janvier 2019

Le 10 janvier dernier, j’ai eu la chance d’être conviée grâce à Concertmag.net à la maroquinerie pour la Release Party du groupe « No Money Kids » à l’occasion de la sortie de leur album « Trouble ».

Pour moi, encore une soirée découverte des plus agréables. Celle de l’univers du groupe plutôt « pop acoustique » de Felix Matschulat et JM Palatan. Leurs précédents opus étaient qualifiés de plus « electro blues ». C’est dire que leurs influences sont nombreuses dans leurs morceaux et qu’il ne faut pas voir la citation d’un genre comme restrictive.

Le concert débute avec une introduction instrumentale pour continuer avec « Chains » un titre avec des faux airs de hip-hop, habituellement interprété en featuring avec l’artiste Charles X. Celui-ci traite de l’enfermement et de la solitude des sociétés modernes. Une manière plutôt atypique donc de démarrer la soirée et de nous inviter justement à nous libérer de nos chaînes pour ressentir pleinement les vibrations de leur musique. Plus tard dans la soirée, le chanteur invitera même le public à se lâcher plus encore, provoquant un véritable raz de marée au sein de la fosse. Avec une vague humaine venue s’écraser sur le devant de la scène [je dois bien avouer m’être fait une petite frayeur à cette occasion pour mon matériel. Mais je m’écarte du sujet 😉 ].

Bien que je ne maîtrise pas l’anglais suffisamment pour saisir en live le sens des différentes textes, il semble que No Money Kids ait à coeur de les utiliser comme des moyens de livrer des témoignages sur la société et ses dérives. Cela peut viser les classes dirigeantes comme l’industrie musicale par exemples (le point de vue adopté est donc plus ou moins centré et peut parler à un public assez large). Notons également un goût du groupe pour la cinématographie (notamment à travers les clips réalisés en collaboration avec Leigh Powis) et le graphisme (ils ont pu travailler en partenariat avec le monde de la mode). Sur scène, le sens du détail avec l’utilisation de néons pour marquer les différents espaces instrumentaux et pour afficher le nom du groupe en témoigne un peu plus encore. Chacun avait un côté de la scène qui lui était dédié et il arrivait à nos deux protagonistes de se retrouver au centre un peu en retrait dans une légère pénombre (pas hyper pratique pour les prises de vue mais en revanche très esthétique pour le live).

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No Money Kids nous a offert un concert survolté et je ne peux que vous inviter à aller là aussi les découvrir lors d’un prochain live ! Saluons d’autant plus la performance quand on voit le nombre de paramètres (chants, effets, instruments…) que chacun doit gérer sur scène !

Leur site internet : http://www.nomoneykids.com

Leur page facebook : http://www.facebook.com/pg/nomoneykids/

Album Trouble disponible ici : https://ffm.to/nmk-trouble

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GUILLAUME PERRET / ELEVATION à la maroquinerie, 20 décembre 2018

Du grand écran au live : de « 16 levers de soleil » à « elevation, A space odyssey »

« 16 levers de Soleil » : film retraçant l’épopée de Thomas Pesquet et de ses coéquipiers dans la station spatiale internationale (coproduit et réalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff). Le titre fait référence au nombre de levers de Soleil auxquels les protagonistes assistent quotidiennement du fait de l’altitude et de la vitesse de rotation de la station autour de la Terre. La perspective en fait rêver plus d’un. Moi la première.

Mais se pose alors une question : comment peindre un tel univers à travers un ensemble d’ambiances sonores? Et même si le pari a déjà été réussi par Guillaume Perret au profit du grand écran, comment allait-il réussir la transposition de la Bande Originale d’un tel film à  une présentation live ?  Loin de moi l’idée de douter de ses capacités pour ce faire. Je l’avais déjà vu sur scène lors du MaMa Festival à la Cigale en solo. Il m’avait impressionné par sa capacité à utiliser son saxophone pour couvrir nombre de rôles qu’occupent habituellement d’autres instruments dans un orchestre. Et je le savais être plus largement un réel prodige dans son art. Autant de raisons qui m’ont poussé à me laisser entrainer par ma curiosité et à absolument vouloir assister à un tel show à la maroquinerie le 20 décembre dernier. Vous en trouverez les clichés ci-après.

Pour ce projet-ci, Guillaume Perret en revient à un format collectif. Les autres sont présentés comme les musiciens d’un même collectif dont Guillaume Perret fait partie intégrante. Une osmose générale qui a été rendue possible notamment grâce à un travail en résidence les jours précédant la date et qui va assurément se confirmer dans les mois à venir. En effet, la maroquinerie ne devrait être qu’un début ! 

Je ne peux que vous conseiller d’aller les voir : ce savant mélange de jazz et de rock progressiste vous emportera à n’en pas douter ! Pendant longtemps Guillaume Perret a parcouru les routes et s’est livré à l’exercice difficile des « Jam sessions » dans différents styles musicaux (jazz, brésilien, funky, expérimental…). Cela lui permet par moment de s’affranchir des codes pour venir nous surprendre, sans jamais nous perdre. Les autres membres du quartet apportent également leurs touches personnelles, leurs vibes, leur énergie et leurs savoirs. Ces quatre messieurs nous entrainent dans une ballade parmi les étoiles. Et on en redemande !

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Membres du Quartet : 

Guillaume Perret – Sax
Yessaï Karapetian – Keyboards
Julien Herné – Bass
Martin Wangermée – Drums

Page facebook de Guillaume Perret et site internet : http://www.guillaume-perret.com